La mortalité et la fécondité selon le groupe linguistique au Québec, 1976 et 1981
Année :
1985
Auteur(e) :
Volume et numéro :
, 14
Collection :
, 1
Revue :
, Cahiers québécois de démographie
Pages :
, 7-30
Résumé
Depuis 1975, on peut obtenir, pour le Québec, la distribution des décès selon la langue d’usage, et celle des naissances selon la langue maternelle et la langue d’usage de la mère. Il a ainsi été possible de construire des tables de mortalité abrégées, selon le sexe et la langue d’usage (francophones, anglophones, allophones). Les résultats obtenus révèlent des espérances de vie plus faibles chez les francophones que chez les autres groupes. Le calcul des taux de fécondité par âge a permis de montrer que les femmes francophones, naguère les plus fécondes, le sont devenues beaucoup moins que les femmes allophones, tout en l’étant encore un peu plus que les femmes anglophones.
Since 1975, one may obtain, for the province of Quebec, data on the distribution of deaths according to the home-language, and of births according to mother-tongue and home-language of the mother. In this way, it has been possible to construct life tables for each sex and according to mother-tongue (francophones, anglophones, allophones). Results show that life expectancies are the lowest for francophones. The calculation of age-specific fertility rates has demonstrated that French-speaking women, previously the most fertile, are now much less fertile than allophones, while still being just above the very low fertility level experienced by English-speaking women of Quebec.
Since 1975, one may obtain, for the province of Quebec, data on the distribution of deaths according to the home-language, and of births according to mother-tongue and home-language of the mother. In this way, it has been possible to construct life tables for each sex and according to mother-tongue (francophones, anglophones, allophones). Results show that life expectancies are the lowest for francophones. The calculation of age-specific fertility rates has demonstrated that French-speaking women, previously the most fertile, are now much less fertile than allophones, while still being just above the very low fertility level experienced by English-speaking women of Quebec.
Thème :
Minorités linguistiquesQuébecSanté et mieux-êtreSociolinguistique
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