Cet essai se propose de retracer le parcours de cette actrice majeure de cette institution littéraire qui a travaillé à la mise sur pied de deux maisons d’édition, d’un centre de recherche, de salons du livre, d’une maison-musée, sans oublier son activité universitaire qui a fait d’elle une des pionnières dans l’enseignement de la littérature de l’Ouest canadien. Il s’agira d’abord de rappeler son parcours biographique, le développement d’infrastructures culturelles auxquelles son nom est associé, tout en ouvrant une discussion sur les faiblesses actuelles de l’institution littéraire de l’Ouest canadien et sur les indices qui peuvent permettre d’espérer une reconnais-sance plus large, avant de conclure sur la résonnance historique considérable de cette figure de proue.